Nagasaki Shinchi Chinatown

Le Nagasaki Shinchi Chinatown est l'un des trois principaux quartiers chinois du Japon, aux côtés de ceux de Yokohama et de Kobe. Il est aussi le plus ancien Chinatown du pays, témoin d'échanges commerciaux et culturels pluriséculaires.

Situé en plein centre-ville de Nagasaki, ce quartier, qui occupe un pâté de maisons entier, regorge de restaurants, échoppes et boutiques où l'on peut découvrir la gastronomie et l'artisanat chinois.

L'entrée du quartier est marquée par d'immenses portails rouges, construits par des artisans chinois, ornés d'un des quatre gardiens mythologiques issus de la tradition chinoise :

• un dragon bleu azur à l'est,

• un tigre blanc à l'ouest,

• un oiseau rouge vif au sud,

• une tortue noire au nord.

Pendant la longue période de fermeture du Japon (qu'on appelle sakoku, XVIIᵉ–XIXᵉ siècle), les Chinois furent, avec les Hollandais, les seuls commerçants autorisés à résider et à faire du commerce à Nagasaki. À son apogée, la ville comptait plus de 10 000 résidents chinois, dont la présence a profondément marqué la prospérité économique et la culture locale.

Aujourd'hui encore, cette influence est bien visible, que ce soit dans l'architecture, la cuisine ou les événements culturels comme le festival des Lanternes de Nagasaki, directement inspiré des traditions chinoises.